mardi 5 novembre 2013

Le paysan ou le retour de la culture

La culture graphique, la culture du territoire, la culture architecturale, la culture culinaire et quelles autres cultures sont souillées par notre société si consommatrice et uniformisée qu'elle en a perdu toute identité.
Les pouvoirs publics et la société au sens large ont perdu le goût du beau et du bien pour se vautrer dans le pauvre et le triste.
Les artisans, les artistes, ont ils fait preuve de trop d'arrogance face à leur production? La monoculture de l'argent a-elle rendu les inventeurs dépourvus d'argument pour défendre l'utilité du beau, du nouveau, et, tout simplement faire valoir leur science et leur professionnalisme?
Qu'elle est la réponse à la perte de demande et d'offre de qualité? 
Le prix de la qualité? La suffisance des choses bien faites? Le confort que procure la complexité des choses mal faites? La perte de culture avec son érosion permanente?

Et quelle erreur peut-être de se dire, comme je le fais ici, que la culture disparaît quand un nouveau monde est en train de naître, comme des milliers d'autres avant cette ère numérique.
Toutefois, je reste convaincu que les maîtres de ce monde (qui ne sont ni sages ni bien pensant), nouvelle aristocratie héritière d'une culture de la concurrence monétaire, laisse les Gens (dépensiers) se complaire dans une médiocrité bon marché (ou pas) qui les enrichit toujours plus et toujours plus vite.

L'Agriculture n'échappe pas à cette dégradation mais elle peut être une réponse positive pour reconstruire de la qualité, accessible à tous et pour tous. L'Agriculture peut devenir prémice à la construction d'un monde en demande de qualité.

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